Mohammed l’homme parfait
Rabiaa tber
L’une des plus grandes bénédictions de Dieu sur nous, c’est que Dieu nous a accordé la religion complète, et le Prophète parfait : Muhammad (PBSL)
Nul ne parviendra à cerner tous les aspects de la perfection incarnée par notre prophète Mahomet paix et bénédiction soient de sur lui. Par conséquent, nous n’aborderons que quelques aspects de cette perfection mahométane.
Perfection dans la descendance mahométane :
Allah a choisi une descendance honorable faite d’une filiation de pères nobles pour notre prophète Muhammad( pbsl). En effet, notre prophète est Mohammed Ibn Abdullah ibn Abdul Muttalib bin Hashim bin Abdul Manaf, et sa lignée atteint notre prophète Abraham.
Il dit :” Allah a élu du fils d’Abraham : Ismaël, et il a élu du fils d’Ismaël : le fils de Kenanah, et a élu de Kenanah, Quraysh et a élu du QurayshBaniHashim et m’a élu deBaniHashim.
Quant à Abdullah, le père du prophète Mahomet (PBSL), il était l’un des foyers les plus honorables et dignes de La Mecque. Sa devise était “Une mort sans péchés »
Abdul-Muttalib est le grand-père de notre prophète (PBSL). C’était l’un des Arabes les plus sagaces et l’un des plus honorables de Quraych. En fait, il a nourri et arrosé les pèlerins jusqu’à sa mort. C’est aussi lui qui a eu le privilège de creuser le puits de Zamzam.
Hashim bin Abdul Manaf, dont le nom est Amr, est le fondateur du pacte de Quraish. Il a été le premier à effectuer les deux voyages à Quraych : le voyage d’hiver au Yémen et en Abyssinie, et le voyage d’été à Al-Sham et à Gaza. Quand Qouraïch a souffert des années de vaches maigres, il est allé à Al-Sham et a commandé beaucoup de pain, puis il l’a porté sur un chameau à La Mecque. Puis, il émietta et partagea ce pain et égorgea un chameau et nourrit les Mecquois, d’où son surnom de Hashim.
Dieu a choisi cette noble descendance d’une chasteté pure, où il n’y avait pas de fornicateurs parmi eux (adultère) à partir d’Adam à ses parents.
Comme l’a rapporté Ali, que Dieu l’honore, le prophète (PBSL ) a dit : “Je suis issu d’un mariage et non d’un adultère, et ce d’Adam jusqu’à mes parents qui m’ont donné naissance. Jamais ma filiation a été entaché de fornication même pendant Al-Jahilia »
Et, comme rapporté par Anas, qu’Allah soit satisfait de lui, le Prophète a dit : “Aucun de mes aïeux depuis Adamn’est issu d’un adultère.”
Et Dieu Tout-Puissant a contenté le prophète ( PBSL) à lui seul de ce noble privilège. Ni sœur ni frère ne l’ont partagé avec lui pour qu’il soit ainsi le sceau des prophètes.
De la perfection dans la beauté du prophète Mohammed :
Allah a accordé au prophète (PBSL) une beauté unique, qui s’articule dans tous ces aspects, une beauté sur son visage, sa vue, sa voix, son corps et sa façon de marcher.
Toute cette beauté ne séduisait pas les gens car elle a été couronnée par deux grandes choses :
La première : la vénération et la majesté et la seconde : la lumière et l’illumination.
La mère des croyants Aicha qu’Allah soit satisfait d’elle, en dit : « Quand il est joyeux, le visage du Prophète s’illumine comme si c’était un morceau de la lune “.
Abou Houraïrah, que Dieu le bénisse a dit : « la beauté du visage du prophète était sans pair, comme si le soleil puisait sa luisance de son visage ».
UmmMa`bad décrivit le Prophète (PBSL) et dit à son mari : ” J’ai vu un homme beau, au visage rayonnant et aux bonnes proportions, qui n’avait ni un gros ventre ni une petite tête. Il est intelligent d’apparence, avec des traits équilibrés, des yeux noirs profonds et de longs cils. Sa voix n’est pas grossière. Il a un long cou, une barbe pleine et arrondie et des sourcils épais qui se rencontrent. Quand il se tait, il est majestueux et calme, et quand il parle, son apparence est impressionnante.
De loin, il était le plus beau et le plus merveilleux des hommes, et de près, le meilleur.
Quand il se taisait, il impressionnait, et quand il parlait, il dominait et accroîssait l’émerveillement, son élocution était très agréable, claire et concise, jamais superflue, au point qu’on aurait dit que des perles sortaient de sa bouche. »
Le Prophète (PBSL) avait une vue parfaite ; il voyait la nuit dans l’obscurité comme il voyait le jour à la lumière. Aussi, il voyait derrière lui comme il voyait devant lui. Il regardait la terre plus qu’il ne regardait le ciel car la plupart de sa vue est pour l’observation. Sa voix était aussi Parfaite. Sa voix était pleine, bien tonifiée, forte et pleine de virilité.
Il n’était ni trop grand ni trop petit. Il était parfait en ce qui concerne sa propreté. Ses vêtements, son corps et sa maison sont les plus propres. Son odeur était bonne, elle colle partout où il passait. Et sa sueur sentait le Musc et l’Ambre, et quand sa salive était mélangée à de l’eau salée, elle devenait lisse et prospère.”
Quant à son toucher, Anas, que Dieu le bénisse, dit : “Je n’ai jamais touché un tissu, de la soie ou quoi que ce soit, plus doux que ses mains et je n’ai jamais senti de musc ou de parfum plus parfumé que sa sueur.”
Un cœur parfait :
Allah Tout-Puissant avait accordé à notre prophète Mohammed (paix et bénédiction soient sur lui) en lui donnant un cœur parfait.
Et la perfection de son cœur réside dans sa miséricorde, sa tendresse, sa connaissance du pardon, sa sagesse, sa vigilance et son pardon. Elle réside aussi dans sa piété, sa foi, sa certitude, sa modestie, sa loyauté et sa justice et sa dispense totale de malveillance, de jalousie, de haine, de jalousie, de suspicion et d’hypocrisie.
De la perfection dans son amnistie :
Le Rabon juif Zayd Ibn Sann’aha dit : “Aucun des signes de prophétie que je connaissais ne m’a échappé sans le remarquer sur le visage de Mouhammed en le regardant à l’exception de deux : Sa mansuétude devance son emportement et l’excès d’emportement ne fait qu’augmenter sa clémence”.
Zayd poursuivit : “Un jour, le Messager de Dieu sortit de l’un de ses appartements accompagné de ‘Ali Ben Abi Taleb.
Un bédouin, sur sa monture, s’approcha de lui et dit : “Ô Messager de Dieu! J’ai à ma charge quelques individus dans le village de Bani un tel qui ont embrassé l’Islam.
Je leur avais raconté que s’ils se convertissaient les biens leur viendraient en abondance. Comme une disette les a frappés par manque de pluie je crains qu’ils n’apostasient promptement comme ils ont embrassé l’Islam avec ambition. Si tu es capable à leur envoyer quelques vivres pour les aider, fais-le”.
Le Messager de Dieu jeta un regard sur ‘Ali (comme s’il voulut lui demander son avis) et ce dernier lui répondit :
“Rien m’est resté (des biens de l’aumône)”.
“Zayd continua son récit et dit : “Je m’approchai alors de lui et dis :
“Ô Mouhammed! Veux-tu me vendre les dattes du jardin d’un tel à telle date?”
En concluant cette vente, je pris mon sac et lui donnai quatre-vingt pièces d’or à un terme déterminé. Il prit l’argent, le donna au bédouin en lui disant “Secours-les et sois équitable”. Deux ou trois jours avant l’échéance, je rencontrai le Messager de Dieu accompagné de quelques-uns de ses compagnons y compris Abou Bakr,
Othman et Omar -que Dieu les agrée tous- faire la prière funèbre. Une fois la prière achevée, il alla vers un mur pour s’y installer. Je vins à lui, le tins par sa chemise et son manteau, lui jetai un regard plein de colère en m’écriant:
“Ô Mouhammed! Veux-tu acquitter ma dette? Par Dieu! je ne connais pas que les Bani Abdul Mouttaleb ne s’acquittant pas à terme!”. Alors Omar me regarda avec fureur, les yeux tournant dans leurs orbites, puis me dit :
“Ô ennemi de Dieu! tu dis cela au Messager de Dieu? par Celui qui détient mon âme, si je ne redoutais pas le mauvais sort, je t’aurais tranché la tête avec mon sabre”. A ce moment,
le Messager de Dieu (صلىاللهعليه و سلم) me regardait avec calme et tranquillité, puis il dit:
“Ô Omar! Cet homme et moi avions besoin d’autre chose que celle-ci, tu devais m’ordonner de bien m’acquitter et lui ordonner à réclamer sa dette autrement.
Va, ô Omar, lui donner son droit de dattes d’un tel jardin et vingt sa’s (une certaine mesure) en plus pour l’avoir effrayé”.
Zayd poursuivit : “Omar m’amena au jardin, me donna mon droit de dattes et vingt sa’s en plus.
-Je lui dis : “Pourquoi me donnes-tu plus que mon droit?”
– Le Messager de Dieu m’a ordonné de te le donner pour t’avoir effrayé;
répliqua Omar.
– Me connais-tu ô Omar? lui demandai-je.
– Non, -Je suis Zayd Ben Sa’na,
– Le docte juif?.
– Oui,
– Qui t’a porté à te comporter de la sorte envers le Messager de Dieu?.
– Ô Omar, lui dis-je, j’ai voulu m’assurer des deux autres signes de sa prophétie : que son emportement ne devance pas sa mansuétude et que l’excès de son emportement ne devance pas sa mansuétude et que l’excès de son emportement ne fait qu’augmenter sa clémence.
Je viens de les constater. Ô Omar! sois témoin que je me contente d’avoir Dieu comme Seigneur, l’Islam comme religion et Mouhammed comme Prophète. Je te prends aussi à témoin que la moitié de mes richesses sont une aumône pour la communauté de Mouhammed. Omar alors m’interrompit :
“Ou à la moitié de cette communauté car tu ne saurais suffire à tous les hommes”. Omar et Zayd retournèrent chez le Messager de Dieu et Zayd s’écria :
“J’atteste qu’il n’y a d’autre divinité que Dieu et que Mouhammed est Son serviteur et Son Messager”. Zayd crut au Prophète, le prit pour un véridique et lui prêta serment d’allégeance, et, plus tard, il fit les expéditions avec lui.
De la perfection dans sa justice :
Quand le Prophète était malade, avant sa mort, il s’est adressé aux gens en disant
Ô gens! Si j’ai fouetté (injustement) le dos de quelqu’un (d’entre vous) voici mon dos, qu’il vienne me rendre la pareille!
Si j’ai souillé l’honneur (ou réputation) de quelqu’un, voici mon honneur qu’il me rende la pareille!
Si j’ai pris de l’argent à quelqu’un, voici mon argent qu’il me le reprenne et qu’il ne craigne pas la rancune, elle n’est pas dans ma nature!
” Un homme dit alors : “Tu me dois trois Dirhams.” Le Prophète (PBUH) a dit : “Fadl, donne-lui l’argent.”
La perfection dans son humilité :
Comme le raconte Anas Bin Malik, qu’Allah soit satisfait de lui : Le Prophète (PBSL) assistait aux funérailles, montait sur des ânes, acceptait les invitations des esclaves, rendait visite aux malades et disait : “Pas de mal, ce sera une purification des péchés, si Allah le veut”.
Une femme vint voir le Prophète (PBSL) et lui dit : J’aimerais vous parler en privé. Le Prophète (PBSL) a répondu : ” Allez à n’importe quelle rue de Médine et je viendrai vous écouter “.
Et Aisha dit : “C’était un humain parmi d’autres humains. Il enlevait lui-même les poux de ses vêtements, trayait ses chèvres et faisait tout son travail lui-même”.
De la perfection dans sa modestie :
Le prophète (PBSL) était le plus modeste entre les gens, Abou Daoud a rapporté un hadith de Aicha que Dieu l’agrée qui a dit : « Quand le prophète apprend quelque chose sur une personneil disait ; c’est quoi le problème avec les gens qui disent telle ou telle chose, et non telle ou telle personne, il n’osait jamais affronter les gens avec ce qu’ils détestent »
Ibn Abbas, que dieu l’agrée a rapporté que le Prophète (PBSL) avait la coutume de se baigner derrière les appartements et que personne n’ait jamais vu ses parties intimes.
La perfection dans sa modestie réside aussi dans le fait de ne jamais dire à ses invités, qui sont restés longtemps après le repas, de partir jusqu’à ce que ce verset descende : « Ô vous qui croyez ! N’entrez pas dans les demeures du Prophète, à moins qu’invitation ne vous soit faite à un repas, sans être là à attendre sa cuisson. Mais lorsqu’on vous appelle, alors, entrez. Puis, quand vous aurez mangé, dispersez-vous, sans chercher à vous rendre familiers pour causer. Cela faisait de la peine au Prophète, mais il se gênait de vous (congédier) alors qu’Allah ne se gêne pas de la vérité » {33/53}
De la perfection dans sa générosité :
La générosité du prophète (PBSL) n’avait certes, pas pour fin l’exhibitionnisme et l’arrivisme, mais plutôt l’ardente envie de plaire à Allah.
Sa générosité à été consacré aux plus démunis, aux orphelins et à libérer les esclaves.
Al-Tirmidhi a rapporté que le Prophète (PBSL) a reçu quatre-vingt-dix mille dirhams placés sur un tapis. Puis, il l’a partagé jusqu’à ce qu’il en est resté plus rien.
Al Maghazi Al-Waqidi a rapporté, que Safwan faisait le tour avec le Prophète (PBSL) et vérifiait les moutons un jour de “Hunayn”, il rencontra un troupe de chameaux et de moutons qu’il regardait constamment. Le Prophète (PBSL) lui a donc dit : Abu Wahab, ça te plaît ? Safwan a répondu : oui. Le Prophète lui a répondu : Il est à toi. Safwan a dit : Je témoigne que tu es le Messager d’Allah et qu’aucun âme n’ait été autant sublimée que celle du prophète (PBSL).
Dans Sunan Abu Dawood, Abd Allah Al Huzani a rapporté : “J’ai rencontré Bilal et je lui ai demandé, Bilal dis-moi, comment était la pension du Prophète (PBSL) ? Il a dit qu’il n’avait rien et que c’était moi qui m’occupais de son argent depuis qu’Allah l’a envoyé comme prophète, jusqu’à sa mort. Et si le Prophète (PBSL) rencontrait un musulman dans le besoin, il m’ordonne de lui acheter Al-Burda, des vêtements et de la nourriture”.
Ibn ‘Abbas, que Dieu l’agrée, dit : « Le Messager d’Allah (PBSL) était l’homme le plus généreux qu’il connaissait. C’était au mois de Ramadan, quand il rencontrait Gabriel, qu’il était le plus généreux. Or, Gabriel le rencontrait chaque nuit du mois de Ramadan et lui faisait réviser le Coran. Quand Gabriel rencontrait le Messager de Dieu (saws), ce dernier était certainement plus généreux à dispenser le bien que le vent qui souffle sans arrêt».
De la perfection dans sa miséricorde :
Au nom de Dieu, le Miséricordieux, le tout Miséricordieux « Nous ne t’avons envoyé que comme miséricorde pour l’humanité »{21/107}. Parce que le Prophète incarne la miséricorde donnée à l’humanité entière.
– Miséricorde envers les mécréants :
Dieu Tout-Puissant leur a épargné le tourment de l’éradication dans ce bas-monde, alors qu’Allah a infligé aux anciennes nations son châtiment le plus sévère après avoir renié ses messagers, à l’instar du peuple de Noah de Tamud et Luth.
- Sa Miséricorde envers les hypocrites :
La charia ( Loi islamique) les a préservés du meurtre et de la captivité en raison de leur islam apparent dans ce monde.
Pendant la bataille de Uhud, les dents du Prophète (PBSL) se sont cassées et il a dit : “O Allah, pardonne à mon peuple, car ils ne savent pas.”
Lorsque le Prophète (PBSL) a rendu visite à Ta’if, il a été violemment lapidé avec des pierres et s’est fait méprisé. Ainsi, Dieu a envoyé l’ange Gabriel accompagné de l’Ange des montagnes paix sur eux, afin qu’il puisse lui ordonner de faire ce qu’il veut d’eux. Mais le Prophète (PBSL) a dit : “Non, mais je prie Allah qu’il fait d’eux, des enfants qui adoreront Allah seul, et n’adoreront personne d’autre que Lui.”
Après au’Allah ait accordé la Mecque au Prophète (PBSL), les puissants de Quraych se sont réunis malgré eux chez les prophète qui leur a dit « Allez-y, vous êtes libres » alors qu’ auparavant ils l’ont blessé et l’ont fait sortir de La Mecque et ont tué un bon nombre de ses parents et de ses amis »
– De l’affection envers les enfants :
Anas Ibn Malik rapporte que le Prophète (PBSL) a dit : “Quand je commence une prière que j’ai l’intention de prolonger et que j’entends un petit enfant pleurer, je la raccourcis à cause des sentiments de sa mère.”
Aisha puisse Dieu l’a bénir a dit : « un bédouin vint voir le Prophète (PBSL) et lui dit : “Vous (les gens) embrassez les enfants ! On ne les embrasse pas.” Le Prophète a répondu : “Je ne peux pas mettre de la miséricorde dans ton coeur après qu’Allah vous l’ait enlevée.”
Muslim a rapporté qu’Anas qu’Allah puisse être satisfait de lui a dit : “Je n’ai jamais vu quelqu’un de plus compatissant envers les enfants que le Prophète (PBSL). Il leur essuyait la tête, les caressait et les gâtait de fruits.”
– Pitié envers les animaux :
Le Prophète (PBSL) avait l’habitude de s’abstenir de monter à dos d’animaux pendant une longue période de temps parce que cela les fatigue. Il a dit : “et ne les considérez pas comme des chaises pour vos pourparlers sur la route et dans les marchés parce qu’ils seraient mieux et évoqueraient Allah plus que ceux qui se mettent sur leurs dos »
Le Prophète (PBSL) est entré dans le jardin d’un homme de l’Ansar. Soudain, lorsqu’un chameau vit le Prophète (PBSL), il pleura tendrement, produisant un son nostalgique et ses yeux coulèrent. Le Prophète (PBSL) s’approcha et caressa sa tête, et il se tut. Alors il (PBSL) demanda : “Qui est le propriétaire de ce chameau ? Un jeune Ansari s’avança et dit : “C’est à moi, ô Messager d’Allah !” Il dit : “Ne craignez-vous pas Allah à l’égard de cet animal qu’Allah a mis en votre possession ? Ce chameau se plaint que tu l’affames et que tu le charges lourdement, ce qui le fatigue.”
Le Prophète (PBSL) a interdit de dresser les animaux les uns contre les autres et d’effrayer les oiseaux par leurs poussins, et de les tuer sans but. Le Prophète (PBSL) : Quiconque tue un petit oiseau sans raison, il implorera Allah le jour de la Résurrection en disant : Ô Seigneur, tel m’a tué sans raison. Et il ne m’a pas tué dans un but bénéfique.”
De la perfection dans son esprit :
Dieu Tout-Puissant a comblé notre Prophète (PBSL) d’un esprit parfait, et cette perfection se reflète dans sa réussite , à faire sortir les gens de leur obscurité intérieure à la lumière de l’humanité vertueuse qui fait de la vie un sanctuaire dévotionnel.
Le prophète (PBSL) apprivoise les instinctset les transcende du rang de la bête. Une fois, un jeune homme est venu demander au Prophète (PBSL) la permission de commettre l’adultère. Ainsi, le Prophète (PBSL) lui a enseigné en disant : “Aimerais-tu ça pour ta mère, ta fille ou ta sœur ?” L’homme a dit : “Non.” Le Prophète (PBSL) a dit : “Les gens aussi”. Le jeune homme a dit : “Je témoigne que je me suis repenti de l’adultère”.
Le prophète (PBSL) a épargné des vies, lorsque les Quraish construisirent la Kaaba, les tribus se battirent pour savoir qui mettrait la Pierre Noire à sa place. Ils ont discuté, se sont alliés et se sont préparés à se battre. Ils ont même rempli un seau de sang, y ont mis leurs mains et y sont restés quatre ou cinq nuits. Puis, ils se sont rassemblés dans la mosquée et ont convenu que le prophète soit le premier qui entre dans la mosquée. Quand ils l’ont vu, ils ont dit : “Ô Mohammed, nous en sommes satisfaits”. Quand ils lui ont annoncé la nouvelle, le Prophète (PBSL) a dit : “Apportez-moi un linge” Et ils le lui apportèrent, et il prit la Pierre Noire, la plaça dans sa main. Puis il a dit : “Que chaque tribu prenne un coin du tissu et le soulève collectivement.” Ils l’ont fait jusqu’à ce qu’elle atteigne sa place, de sorte que le Prophète (PBSL) l’a attrapé par sa main et l’a construit sur elle.
Le Prophète (PBSL) honore l’esprit des rois et leur envoyait les meilleurs de ses émissaires.
Le Prophète (PBSL) a envoyé Al-Alaa Al-Hadrami à Munzir ibn Sawa et a envoyé avec lui un livre l’invitant à se convertir l’Islam. Alors, quand il est allé le voir, il a dit : “Ô Munzir ! Vous êtes une grande sommité intellectuelle, alors ne soyez pas un perdant dans l’au-delà. Le zoroastrismeest une religion maléfique. Elle rabaisse les arabes et méconnait les gens du livre. Ils ( les zoroastristes) se marient avec ceux qui ne doivent pas marier, et mangent ce qu’ils ne doivent manger. Pourtant, ils adorent le même feu qui les dévorera dans l’au-delà. Et vous n’êtes pas un homme sans opinion. Alors, écoutez, devriez-vous ne pas croire celui qui ne ment guère dans cette vie ? Ne devriez-vous pas compter sur celui qui ne trahit jamais ? Ne devriez-vous pas faire confiance à celui qui ne trompe jamais ?”. Alors, Al Munzir a dit : “J’ai découvert que le zoroastrisme est une religion pour ce bas-monde mais pas pour l’au-delà. Et j’ai découvert que votre religion est pour la vie d’ici-bas et la vie de l’au-delà. Ainsi, rien ne m’empêche de me convertir en une religion qui a le désir de la vie et le soulagement de la mort. J’ai été surpris hier par ceux qui l’ont accepté et j’ai été sidéré aujourd’hui par ceux qui le refusent et je vais voir ce que je vais faire, c’est-à-dire aller voir le Prophète (PBSL) ou lui écrire.
Le Prophète (PBSL) a envoyé un Muhajir appelé ibn Omaya al-Makhzoumi, qui est le frère d’omm Salama umm al muminin, à Al Harith. Alors, quand il est venu le voir, il lui a dit : O Harith, vous avez été le premier invité d’Al Mustafa et vous êtes le plus majestueux des rois, donc si vous regardez la gloire des rois, regardezaussi celui qui domine et qui contraint tous les rois. Et si votre présent vous réjouit, craignez votre avenir. Il y a eu des rois avant vous dont les traces ont disparu, mais dont les informations sont restées. Ils avaient de longues vies et de grands espoirs, mais ils se sont approvisionné que peu. La mort en a rattrapé certains et les indignations en ont attrapé d’autres. Et je vous rappelle de Dieu, qui, si vous convoitez le droit chemin, il ne vous arrêtera pas et s’il vous veut, personne ne vous en excommuniquera. Je vous invite au Prophète illettré (PBSL). Rien n’est meilleur que ce qu’il commande et rien n’est plus hideux que ce qu’il interdit. Et sachez que vous avez un Dieu qui tue les vivants et ressuscite les morts et connaît la trahison des yeux,tout comme ce que les poitrines cachent.
Ainsi, pour chaque prêche, le prophète (PBSL) choisit un article approprié. Et il s’adresse à chaque communauté en faisant usage de leur langue. Il ne fait jamais de ses prêches un fardeau inconcevable etinsupportable, ce qui par conséquent les guide vers le droit chemin.{Et en vérité tu guides vers un chemin droit}.
En outre, le prophète (pbsl) enseigne les gens à bien se comporter et communiquer entre eux, il dit à ce sujet ” Vous ne pouvez pas donner de l’argent à tout le monde. Mais montrez-leur un visage radieux et faites preuves de bonne moralité.Le musulman est celui qui préserve les gens de sa langue et de sa main, le moujahid est celui qui combat son âme dans l’obéissance d’Allah et le mouhajir est celui qui délaisse les fautes et les péchés »
“la bonne gestion équivaut à la moitié de la subsistance et la courtoisie équivaut à la moitié de la clairvoyance. »
Le Prophète (PBSL) donne également des conseils et des instructions en guise de développement personnel. Il a dit : “Un homme sage est celui qui se remet en cause (et s’abstient de faire de mauvaises actions) et accomplit de nobles actions pour son bien après la mort” “Aucune pauvreté n’est plus extrême que l’ignorance et aucun argent n’est plus précieux que la clairvoyance” “Chaque religion a sa caractéristique propre, et la caractéristique propre de l’Islam est la modestie” “La vérité mène aux bonnes actions et les bonnes actions mènent au paradis”.
Le Prophète (PBSL) rend l’adoration d’Allah un acte noble et sublime aux yeux des gens. Il dit : “Salat (prière) est une lumière, et la charité est une preuve, et la patience est une illumination, et le Coran est un argumentpour ou contre toi” “Le jeûne est un paradis et un bouclier de l’enfer” Le pèlerinage conforme et accepté n’a pour d’autre récompense que le paradis”. “Un homme ne fait rien de mieux pour se sauver du châtiment d’Allah que d’évoquer Allah”.
De la perfection dans ses qualités :
Dieu Tout-Puissant a accordé au Prophète (PBSL) de nombreuses vertus et dignités, dont certaines le sont :
– Dieu a fait que tous les prophètes croient en lui.
– Il (PBSL) a été prophétisé dans les livres célestes antérieurs qui ont précédé le noble Coran.